A venir à La Fabrique à Paroles – 2 rue de Run Baëlan à Paimpol

 

Du 25 au 27 août – Le tempo des flâneurs

Le tempo des flâneurs Ouvre l’ombre , souffle la lumière et danse sur ton vélo … Et voilà le voyage embarqué, où Laurence Maillard nous invite à vivre un moment en apesanteur, avec danseurs et poètes des sons. Tout s’invente et se crée dans l’apaisement d’un moment de passage, à la rencontre de ce monde de fil de fer et de papier .

Nous vous invitons à vivre une expérience remplie de poésie entre 18h et 21h, mardi et mercredi et entre16h et 18h – jeudi

Rebeka Triai – exposition sculpture métal Rebeka Triai , créatrice d’un langage de métal, redessine des contours aériens , joue avec l’équilibre. Ce travail pourra ouvrir le dialogue avec les danseuses de fil de fer de Laurence Maillard

pas de réservation prix libre

 

 

Concert de Badphone VENDREDI 18 SEPTEMBRE – 20h30

Musique originale au départ écrite pour la danse, le cinéma, le théâtre et toujours improvisée, elle se décline maintenant avec les « anciens » du plan b avec Bernard Lepallec

Thierry Briand – Tuba

Peter Brooks – Ténor sax

Pierre Claudé – Alto sax

Guillaume Laizet – Clarinette

Bernard Lepallec – Saxophones et compositions

Philippe Ferat – Basse électrique

Mathias Mantello Percussions et xylophone

Sur réservation prix libre

teaser

 

Samedi 26 septembre à 20h30 Le théâtre des Affinités présente // Ressac – lecture en jeu (Littérature & Théâtre)

RESSAC – 4 auteurs d’ici et d’ailleurs pour 2 voix – avec Pauline Guillerm et Amélie Blottière

Les voix des lectrices font résonner la poésie et la musique des textes, les voix s’entremêlent, se chevauchent, se répondent. Pour offrir un espace de rêverie… Invitation au voyage. RESSAC met en écho des textes, ils évoquent les grands espaces et les territoires intimes, ils dressent un pont entre la Bretagne et les territoires francophones Outre-Atlantique (du Québec et d’Acadie).

Pour plus d’infos ICI

Sur réservation – Participation libre

 

Les langoureuses inconnues

JEUDI 1er OCTOBRE – 20h30

Les langoureuses inconnues est une création en cours du Théâtre des Affinités, un spectacle de lecture porté et mis en espace par les comédiennes Amélie Blottière et Pauline Guillerm. Elles invitent à une plongée en langues que l’on nomme minoritaires au travers de différents textes aux poésies et saveurs variées. Elles font entendre des sons et des histoires, des drôleries et des scandales, des découvertes et des voyages. Il s’agira d’entremêler des voix, des univers, des géographies et toujours des préoccupations communes ; garder ces langues vivantes, qu’elles soient de Bretagne, des Premières Nations du Québec ou d’ailleurs. Elles présenteront, à l’issue de leur résidence, les premières pistes de leur travail d’exploration.

Sur réservation

 

 

 

Causerie – Granites de Bretagne animée par Serj Malefan

DIMANCHE 11 OCTOBRE à 16h

Granites de Bretagne : les aspects culturels d’une roche Ah ! Parce qu’il peut y avoir quelque chose de culturel dans un caillou ? Peut-être bien le nom, tout d’abord, puisque granit est généralement connu sans e mais qu’il peut en porter un, selon les circonstances et les locuteurs ? Bref, même si la géologie et l’histoire de l’exploitation du granit(e), des granites, de Bretagne ne sont évidemment pas occultées, une troisième porte d’entrée, celle des aspects culturels, permet d’approcher cette roche sous un angle particulier.

Car, de longue date, le granit(e) a été associé à l’image de la Bretagne en devenant l’un des marqueurs de l’identité paysagère de cette péninsule de bout du monde. Une telle place s’appuie sur la présence du granit(e) dans le bâti, patente pour tous les regards ; une présence qui, dans les terroirs granitiques, frise la profusion. Mais cette place tient, bien entendu, aussi à la singularité, sinon à l’étrangeté, des paysages granitiques. Au cours des âges, les populations locales ont interrogé cette singularité en cherchant à l’apprivoiser à travers la légende et les pratiques magico-religieuses. Puis, durant le XIXe siècle, elle a été magnifiée par les Celtomanes ainsi que par les premiers touristes fréquentant la péninsule armoricaine. Toujours est-il qu’à la fin de ce siècle, certains paysages granitiques, menacés par l’exploitation granitière, suscitent un mouvement d’opinion en faveur de leur protection. Naît ainsi la notion de « patrimoine paysager à protéger », dont bénéficie notamment Bréhat, grâce à la loi promulguée en ce sens en 1906.

Bretagne et granit(es) : l’histoire culturelle permet bel et bien d’apporter un point de vue quelque peu décalé mais complémentaire dans l’étude de ce lien multi-séculaire entre un territoire et une roche.

Sur réservation

Participation libre

Vendredi 16 octobre 20h30 – En circulation festival du Cinema du réel – reporté pas encore de dates

En partenariat avec le festival Cinéma du réel, La Cinémathèque du documentaire et Images en bibliothèques

20h30 – Nuit debout de Nelson Makengo – République démocratique du Congo, Belgique / 21 mn / 2019

Comment réagir à une situation dramatique ? Nelson Makengo répond ici : en faisant la matière première d’un objet esthétique qui la transcende. Si « Nuit debout » s’ouvre sur le témoignage d’une femme déplorant la pénurie d’électricité à Kinshasa, le caractère direct de l’invective est mis à distance par son traitement : l’image qui devrait accompagner la voix est d’abord absente, puis triplée. Le film semble être le fruit d’un prisme taquin qui tantôt multiplie l’image, tantôt l’associe à d’autres. La répétition de plans dans l’écran ou dans le déroulement du film exprime la texture de vies cahotantes, freinées par des difficultés incessantes. Au-delà de la description d’une réalité matérielle – ces nuits obscures seulement illuminées par de petites torches d’appoint, où les enfants sont privés de télévision – la coupure ici décrite est symbolique : il s’agit d’un pays empêché d’aller de l’avant par une réalité politique marquée par la corruption et la violence. De même que l’électricité produite par le fleuve Congo est majoritairement destinée à l’Afrique du Sud, il semble que les mouvements financiers soient ici irrémédiablement détournés du peuple. Olivia Cooper-Hadjian

Production : Rosa Spaliviero (Twenty-Nine Studio et Production)

 

21h – Makongo d’Elvis Sabin Ngaïbino – République centrafricaine / Argentine / Italie – 72 min / 2020 

André et Albert sont deux jeunes pygmées Aka (République Centrafricaine). Ils sont parmi les rares de leur communauté à étudier.

Pour son premier film, Elvis Sabin accompagne Albert et André, Pygmées Aka de Centrafrique habitant auprès de leur communauté dans un campement en pleine forêt. Seuls scolarisés du village, ils ont décidé de transmettre leurs connaissances en ouvrant des classes dans les villages des Pygmées. Peuple des forêts, cueilleurs hors pairs, ils comptent sur la récolte des chenilles (Makongo) pour financer leur projet mais le monde est contre eux et le film déroule un conte aux héros maudits. Face à elle, la bonté des deux hommes est infaillible et le film les accompagne sans fléchir, attentif à leurs regards éreintés mais jamais découragés, à leurs gestes et à leur persévérance. Ils avancent, sans se plier, à travers l’individualisme et la domination devenus monnaie courante. Clémence Arrivé

Production : Daniele Incalcaterra

Du 23 au 25 octobre – BAM # Le grand bazar artistique

Pépites dénichées aux quatre coins de la Bretagne, mélange des styles et des époques, expérimentations sonores : 3 lieux culturels de Paimpol s’associent pour proposer un nouveau festival de musique.

Bientôt toutes les infos

 

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Samedi 18 avril à 19h – L’être à mort // avec Caroline Crozat et Gilles Ferlier – reporté pas encore de date

L’être à mort est une lecture musicale qui tâcle la mort en lui opposant joyeusement la poésie (ou l’art sous toutes ses formes), et l’amour !

On connait Caroline Crozat comme ayant chanté dans Ange pendant dix ans au niveau international, mais également comme auteur-compositeur-interprète de son propre projet (sous le pseudonyme de Kaharo)

Cette Lorraine d’adoption a choisit la Bretagne comme socle à sa créativité.

Ainsi, mots, voix et musique s’entremêlent ou se complètent, offrant une poésie profondément humaine dans un rapport décidément bien vivante à la mort !

Durée : 1h

 

Mardi 26 mai à 20h30 – ÉPOQUE # chants traditionnels et improvisations

Étude vocale effectuée en carottages de générations sur des sols choisis

Quand on regarde les ramures de nos filiations, on fini par se dire que tout va mal ou que tout va bien, ou bien que ça va pas trop mal, ça nous fabrique dans le chaos, ça nous donne raison d’aller, pour ou contre. On a des mots pour s’accrocher et puis d’autres pour inventer.

Alors ouvrir les récits et les faire tomber, choisir les lieux, habiter, apaiser les conflits de nos rires et nous foutre du drame du destin.

Alors s’emparer des sonorités. De l’appel à la complainte, de la gorge au dessous du ventre, il y a toujours la voix pour s’époumoner de nous, de ce qu’on est ici, sur la couche de sol sur laquelle nous nous retrouvons, dans l’Epoque. 

C’est juste pour chanter quelque part…

Solo  – Pauline Weidmann

Compagnie l’ENRACINEE